pervers, -erse

PERVERS, PERVERSE

adjectif
Étymologie : xiie siècle. Emprunté du latin perversus, « renversé, défectueux, vicieux », participe passé de pervertere, « renverser entièrement, bouleverser de fond en comble », lui-même composé du préfixe intensif per‑ et de vertere, « tourner ».
■  Qui est enclin à faire et à encourager le mal, souvent par des moyens obliques et détournés. Un être pervers. Avoir des sentiments pervers, un esprit pervers. Par métonymie. Une doctrine perverse. Subir des influences perverses.
▪  Spécialement. Marque de domaine : psychopathologie. Qui fait preuve de perversion ou de perversité et, notamment, qui tire une jouissance de l’angoisse, de l’inquiétude, de la souffrance de l’autre. Selon la théorie freudienne, la sexualité de l’enfant est caractérisée par une disposition perverse polymorphe. Subst. Un pervers. Un pervers sexuel.
▪  Par extension. Effet pervers, conséquence imprévue et pernicieuse d’un acte, d’un évènement. Les effets pervers d’une réforme.
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