naïf, -ïve

NAÏF, NAÏVE

adjectif
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin nativus, « inné, naturel ».
1.  Qui est naturel, ingénu, sans apprêt, sans artifice. Une beauté naïve. Les grâces naïves de l’enfance. Des manières simples et naïves. Une foi naïve.
2.  Par extension. Qui retrace simplement la vérité, qui imite la nature sans artifice. Une description naïve. Expression naïve. L’art naïf des enseignes, des images populaires.
▪  Marque de domaine : beaux-arts. Un peintre naïf ou, subst., un naïf, se dit d’un artiste qui, sans avoir suivi un enseignement artistique, reproduit d’instinct la réalité ou les créations de son imagination. Henri Rousseau dit « le Douanier » est le plus connu des peintres naïfs français. Par métonymie. Tableau naïf.
3.  En parlant d’une personne, et parfois en mauvaise part. Qui, par excès de simplicité, de candeur, de confiance, se laisse facilement tromper. C’est un homme naïf, à qui vous ferez croire tout ce que vous voudrez. Subst. C’est un naïf, une naïve. Un faux naïf.
▪  Par métonymie. Qui témoigne d’un excès de simplicité, de crédulité. Une vanité naïve. Sa réponse était bien naïve.
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