mince

MINCE

adjectif
Étymologie : xive siècle. Déverbal de l’ancien mincer, issu du bas latin minutare, « diminuer ».
1.  Qui a peu d’épaisseur. Étoffe mince. Découper en tranches minces. Une mince feuille de carton. Une mince couche de neige. Une mince cloison sépare les deux pièces. Il n’a consacré au sujet qu’une mince brochure. Marque de domaine : militaire. Ordre mince, voir Ordre.
▪  En parlant du corps humain et de ses parties. Qui est fin, menu, délié. Des lèvres minces. Avoir une taille mince. Être, rester mince, ne pas avoir, ne pas prendre d’embonpoint. Expr. Mince comme un fil.
2.  Fig. Qui est faible, peu considérable, de médiocre importance. Un mince héritage. Il s’est donné beaucoup de peine pour un profit bien mince. Son mérite, son savoir, son crédit est mince. Le prétexte m’a paru un peu mince. Ce n’est pas une mince affaire de le convaincre. Le sujet de ce livre est bien mince. Expr. fam. C’est mince, c’est un peu mince, c’est peu, trop peu.
▪  En parlant d’une personne. C’est un homme bien mince, un mince personnage, il n’a ni mérite ni autorité, il n’a rien de remarquable.
3.  Vulgaire. Employé comme interjection, pour marquer un vif étonnement ou l’irritation (souvent au lieu du mot de Cambronne). Mince ! Mince alors !
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