médecin-major

MAJOR

nom masculin
Étymologie : xvie siècle. Emprunté de l’espagnol mayor, « plus grand ».
■  Marque de domaine : militaire.

I.

I. Titre porté par certains officiers.
1.  Anciennement. Officier chargé de l’administration d’un corps de troupe. Le major du régiment. Le major d’un bataillon de chasseurs à pied. (On disait aussi Commandant-major.) Adjudant-major, capitaine chargé, dans une unité formant corps, de la police et de la discipline du quartier et de la surveillance du service de semaine. Spécialement. Médecin-major ou, elliptiquement, major, avant 1928, médecin militaire (aujourd’hui, sauf dans la marine, on dit, selon le grade, Médecin-lieutenant, Médecin-capitaine, etc.).
2.  Aujourd'hui. Major général, officier général adjoint au chef d’État-major des armées, et aux chefs d’état-major de l’armée de terre, de la marine et de l’armée de l’air. Dans la Marine nationale, officier général qui dirige les services militaires d’un arsenal. Major régional, officier général adjoint à un commandant de région militaire. Major de garnison, officier ou sous-officier de l’armée de terre responsable de la gestion intérieure de la garnison.
▪ Dans des noms composés. État-major, voir ce mot. Marque de domaine : Marine. Canot-major, canot réservé aux officiers, dans la marine de guerre.

II.

II. Titre porté par certains sous-officiers.
1.  Anciennement. Dans des noms composés, désignait certains sous-officiers de grade supérieur. Sergent-major.
▪ Aujourd'hui. Sous-officier du grade le plus élevé, dans les trois armées et la gendarmerie. Il est major dans l’armée de terre, de l’air.
▪ Spécialement. Infirmier major, voir Infirmier. Tambour-major, voir ce mot.
2.  Argot scolaire. Candidat reçu le premier de sa promotion, à l’entrée ou à la sortie de certaines grandes écoles. Sortir major de Polytechnique, de Centrale. Il est major de sa promotion.
Voir aussi
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