innocence

INNOCENCE

nom féminin
Étymologie : xiie siècle. Emprunté du latin innocentia, « innocuité ; mœurs irréprochables ».
1.  Qualité d’un être sans malfaisance ou d’une chose sans nuisance. L’innocence de l’agneau. L’innocence d’un enfant. L’innocence d’un remède, d’un breuvage (vieilli), son innocuité.
2.  État d’une personne qui ignore le mal et n’est pas tentée de le connaître ; pureté, ingénuité. Vivre dans l’innocence. L’innocence de ses mœurs. L’âge de l’innocence, l’enfance. Marque de domaine : religion chrétienne. L’état d’innocence ou, simplement, l’innocence, l’état de pureté de l’homme avant le péché originel. L’innocence d’Adam, l’innocence du premier âge, l’innocence primitive. Innocence baptismale, état de pureté originelle recouvré par la grâce du baptême. Expr. fig. Revêtir la robe d’innocence.
▪ Par métonymie. Caractère de ce qui est exempt de malice, d’équivoque, où il n’entre rien de blâmable. L’innocence d’un baiser, d’une plaisanterie. Des entretiens pleins d’innocence.
▪ Loc. adv. En toute innocence, sans penser à mal, sans malice aucune. Agir en toute innocence.
3.  Ignorance des réalités de la vie et, en particulier, des choses de l’amour. Conserver, perdre son innocence. Abuser de l’innocence d’une jeune fille.
▪ Par extension. Naïveté touchant à la niaiserie, crédulité excessive. Il est d’une grande innocence. On reste confondu devant tant d’innocence. Il a l’innocence de croire à ces promesses.
4.  État d’une personne qui n’est pas coupable d’une faute, d’un crime déterminé. Le tribunal a reconnu son innocence. Établir, prouver son innocence. Clamer son innocence, protester de son innocence. Son avocat a plaidé l’innocence. Absolument. Protéger, faire triompher l’innocence. Persécuter, opprimer l’innocence.
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