imposture
IMPOSTURE
nom fémininÉtymologie : xiie siècle, emposture. Emprunté du bas latin impostura, de même sens, dérivé du supin de imponere (voir Imposteur).
1.
Action de tromper autrui, notamment par de fausses apparences ou en se faisant passer pour un autre ; résultat de cette action.
L’imposture a été découverte.
Être accusé d’imposture.
Toute sa vie n’aura été qu’une imposture.
Une imposture manifeste.
Fig.
Illusion, apparence trompeuse.
L’imposture des sens.
▪ Spécialement.
Fraude consistant soit à donner pour sienne l’œuvre d’un autre, soit à attribuer à un artiste célèbre ce dont on est soi-même l’auteur ; ouvrage fabriqué dans cette intention et qu’on donne pour authentique.
Une imposture littéraire, artistique.
Titre célèbre : L’Imposture, de Georges Bernanos (1928).
2.
Fausse doctrine destinée à abuser, à séduire les esprits.
Ce qu’il prêche n’est qu’imposture.
3.
Très vieilli.
Action de calomnier ; imputation calomnieuse.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- importuner, v. tr.
- importunité, n. f.
- imposable, adj.
- imposant, -ante, adj.
- imposer, v. tr.
- imposition, n. f.
- impossibilité, n. f.
- impossible, adj. et n. m.
- imposte, n. f.
- imposteur, n. m.
- imposture, n. f.
- impôt, n. m.
- impotence, n. f.
- impotent, -ente, adj.
- impourvu à l', adv. [3e édition]
- impraticable, adj.
- imprécateur, -trice, n.
- imprécation, n. f.
- imprécatoire, adj.
- imprécis, -ise, adj.