grossier, -ière

GROSSIER, GROSSIÈRE,

adjectif
Étymologie : xiiie siècle. Dérivé de gros, au sens de « rustre ».
1.  Qui manque de finesse, de délicatesse ; qui est d’une qualité commune. Un visage aux traits grossiers. Une toile grossière. Une nourriture grossière. Marque de domaine : géologie. Calcaire grossier, qui contient de nombreux fossiles. Sable grossier, à gros grains.
2.  Qui est imparfaitement façonné, qui n’est pas fait avec soin. Des meubles d’un travail grossier. Une ébauche grossière. Ce dessin n’est qu’une grossière imitation. Un faux grossier, qui ne peut tromper personne. Fig. Qui n’est pas élaboré ou approfondi ; sommaire, approximatif. Une estimation grossière. Ils n’en ont qu’une idée grossière.
3.  Qui manque de raffinement, de culture, d’éducation, qui est sans élévation. Des mœurs grossières. Un esprit grossier. Il a des dehors grossiers. Des plaisirs, des appétits grossiers. Une plaisanterie grossière.
4.  Qui est dépourvu de politesse, incivil. Un grossier personnage. Des manières grossières. Une réponse brutale et grossière. Subst. Cet homme est un grossier.
▪ Spécialement. Se dit d’un acte ou d’un propos malséant, qui offense la pudeur. Un mot grossier. Des propos grossiers. Un langage grossier. Un geste grossier.
5.  Qui suppose ou manifeste beaucoup d’ignorance, de sottise, de maladresse. Une faute grossière. Il y a dans ce raisonnement une contradiction grossière. Un mensonge grossier, une ruse grossière. Grossière erreur !
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