errant, -ante

ERRANT, ERRANTE

adjectif
Étymologie : xiie siècle, au sens 1, participe présent de l’ancien verbe errer, « voyager, agir, se conduire », issu du latin médiéval iterare, « voyager » ; xvie siècle, au sens 2, participe présent d’errer, issu du latin errare, « aller à l’aventure », d’où « faire fausse route, se tromper ».
1.  Qui voyage sans arrêt. Ne s’emploie que dans quelques expressions. Un chevalier errant, voir Chevalier I. La chevalerie errante. Le Juif errant, personnage légendaire condamné à marcher jusqu’à la fin des temps. Le peuple errant (vieilli), le peuple juif.
2.  Qui n’est pas fixé, qui va çà et là, qui erre. Troupeaux errants, qui divaguent. Chiens errants, qui n’ont pas de maître. Marque de domaine : astronomie. Anciennement. Les étoiles errantes, les planètes, par opposition aux étoiles fixes. Par métonymie. Une course errante. Mener une vie errante, être contraint à de nombreux déplacements et, fig., vivre sans but, sans idéal, se laisser porter au gré des évènements.
▪ Par analogie. Ombres errantes. Un regard errant, qui ne se fixe pas sur un objet déterminé. Fig. Une imagination errante, sans règle ni frein, qui se porte sans cesse sur de nouveaux objets.
3.  Vieilli. Égaré dans la foi, tombé dans l’erreur. Subst. Les errants et les hérétiques. Ramener les errants sur le chemin de la vérité.
Voir aussi
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