asile

ASILE

nom masculin
Étymologie : xive siècle. Emprunté du latin asylum, du grec asulon, « lieu sacré, inviolable ».
1.  Lieu rendu inviolable par son caractère sacré. Certains temples servaient d’asile aux suppliants. Les églises furent longtemps considérées comme des asiles. Par extension. Lieu où l’on se met à couvert d’un danger. Chercher asile dans une ambassade. Droit d’asile, protection accordée par un État à une personne qui se réfugie en un lieu soumis à son autorité. Bénéficier du droit d’asile. Par métonymie. Asile diplomatique, protection accordée par un État aux personnes poursuivies qui se sont réfugiées dans ses locaux diplomatiques. Asile politique, protection, refuge qu’on peut trouver dans un État étranger. Demander, obtenir l’asile politique. Accorder, refuser l’asile politique.
2.  Toute espèce d’abri, de refuge momentané ou durable. Des amis me donneront asile pour une nuit. Un asile de verdure, de recueillement, de silence. Un malheureux sans asile. Asile de nuit, établissement où les sans-abri sont recueillis et peuvent passer quelques nuits. Salle d’asile ou, elliptiquement, asile, autrefois garderie d’enfants de deux à six ans. Les asiles ont été remplacés par les écoles maternelles et les jardins d’enfants. Asile de vieillards ou, elliptiquement, asile, établissement d’assistance, public ou privé, pour les personnes âgées (on dit plutôt, de nos jours, Hospice ou Maison de retraite). Un asile d’aliénés. Par euphémisme. L’asile des morts, le dernier asile, le cimetière, la tombe.
Voir aussi
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.