coupe

8e édition

[II.] COUPE.

n. f.
↪ voir aussi : [I.] Coupe (n. f.)
■  Sorte de vase à boire, ordinairement plus large que profond, reposant sur un pied. Coupe d’argent, d’or, de vermeil, de cristal. Coupe ciselée. Boire dans une coupe. Par extension, Boire une coupe de Champagne.
Il désigne aussi un Récipient de forme analogue, mais sans pied, en porcelaine, en faïence, en cristal ou en métal, dans lequel on sert des crèmes, des compotes. On dit aussi Jatte.
Par analogie, il se dit d’un Appareil d’éclairage électrique. Coupe d’albâtre.
Il se dit, en termes de Poésie, de Toute espèce de vase à boire. Remplir sa coupe d’un vin fumeux. Fig., Boire à la coupe du plaisir. Épuiser la coupe du malheur.
Fig., Boire la coupe jusqu’à la lie, Souffrir une humiliation complète, une douleur longue et cruelle, un malheur dans toute son étendue. On dit plus ordinairement Boire le calice jusqu’à la lie.
Prov. et fig., Il y a loin de la coupe aux lèvres, Quand on croit toucher le but, on en est souvent encore loin.
En termes d’Architecture, Coupe de fontaine, Petit bassin de marbre ou de pierre posé sur un balustre ou sur un piédouche pour recevoir l’eau d’un jet.
Il se dit aussi de l’Inclinaison plus ou moins grande que l’on donne à un dôme, à un cintre, aux joints des voussoirs d’un arc.
Il se dit aussi du Prix d’une épreuve sportive. Gagner la coupe. Courir la coupe, Prendre part à une épreuve en vue d’obtenir le prix.
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