trousser

7e édition

TROUSSER.

v. a.
■  Replier, relever. Il se dit ordinairement en parlant Des vêtements qu’on a sur soi. Trousser sa robe, son manteau, ses jupes.
Il se dit aussi en parlant Des personnes, et signifie, Trousser leur vêtement. Troussez cet enfant, afin qu’il marche mieux. On l’emploie dans ce sens avec le pronom personnel. Troussez-vous, de peur de vous crotter.
Fam., Trousser une femme, Lui lever les jupes. Il s’emploie figurément dans un sens obscène.
Fig. et fam., Trousser bagage, Partir brusquement, déloger brusquement. Comme il apprit qu’on le cherchait, il troussa bien vite bagage.
En termes de Cuisine, Trousser une volaille, Rapprocher du corps les ailes et les cuisses, la préparer pour la mettre à la broche.
Fig. et pop., Trousser quelqu’un en malle, L’enlever. Le lieutenant de gendarmerie l’a troussé en malle. Si une fois on le trouve, il sera troussé en malle. Il est vieux.
Fig. et fam., Trousser une affaire, L’expédier précipitamment.
Fig. et fam., Une maladie violente a p. 897troussé cet homme en deux jours, Elle l’a fait mourir en deux jours.
Troussé, ée. part. passé.
Fig. et fam., C’est un petit homme bien troussé, se dit D’un petit homme bien fait, bien proportionné. C’est un cheval bien troussé, C’est un cheval bien fait, bien pris, et un peu ramassé.
Fig. et fam., Une petite maison bien troussée, Une jolie petite maison. Un compliment bien troussé, Un compliment bien tourné. On dit de même, Un petit dîner bien troussé.
Fig. et fam., Cela est troussé à la diable, Cela est fort mal arrangé.
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