sillon

7e édition

SILLON.

s. m. (On mouille les deux L.)
■  Longue trace que le soc, le coutre de la charrue fait dans la terre qu’on laboure. Ces sillons ne sont pas assez profonds. Des sillons bien droits, bien espacés. La pluie avait rempli les sillons. Faire un sillon. Tracer un sillon.
Fig., Faire son sillon, Faire l’ouvrage qu’on est tenu de faire, qu’on s’est imposé l’obligation de faire chaque jour.
Prov. et fig., C’est un bœuf qui fait bien son sillon, se dit D’un homme médiocre et laborieux.
Sillons, au pluriel, se dit quelquefois, absolument et poétiquement, Des campagnes, des champs. Trop de sang a inondé, abreuvé nos sillons.
Sillon, se dit aussi, figurément, Des traces que certaines choses laissent en passant. Le sillon des roues. Le navire laissait derrière lui un large sillon. La déesse traçait dans l’air un sillon de lumière.
Il se dit encore, figurément, Des rides. Les sillons que le temps et le malheur avaient creusés sur son front.
Il se dit, en Histoire naturelle, de Raies ou stries profondes. Les valves de cette coquille ont des sillons.
Il se dit également, en termes d’Anatomie, de Certaines fentes ou rainures que présente la surface de quelques os et de divers organes. Sillon longitudinal. Sillon transversal. Les sillons du foie.
Il se dit aussi Des rides qui se trouvent au palais des grands quadrupèdes, et particulièrement des chevaux.
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HISTORIQUE DE CONSULTATION