fumier

7e édition

FUMIER.

s. m.
■  Paille qui a servi de litière aux chevaux, aux bestiaux, et qui est mêlée avec leur fiente. Ôter le fumier d’une écurie. Faire pourrir du fumier. Le fumier engraisse les terres. Fumier de cheval. Fumier de vache. Faire du fumier. Mettre du fumier dans un champ. Cette terre ne porte qu’à force de fumier. Épandre du fumier. Une mare, une fosse à fumier.
Il se dit, par extension, de Toute sorte d’engrais, comme les excréments d’animaux, les matières animales ou végétales en putréfaction, etc.
Fig. et fam., Ce n’est que du fumier, se dit De toute chose dont on ne fait nul cas, ou pour laquelle on veut témoigner un grand mépris.
Fumier, se dit aussi d’Un amas de fumier que l’on forme dans une mare, dans une fosse. Allez jeter cela sur le fumier. Il avait caché son argent dans un fumier.
Prov., Hardi comme un coq sur son fumier, se dit D’un homme qui se prévaut de ce qu’il est dans un lieu où il a de l’avantage. Par allusion à cette façon de parler proverbiale, on dit figurément, Il ne faut pas l’attaquer sur son fumier.
Prov. et fig., Mourir sur un fumier, Mourir misérable, après avoir perdu tout son bien.
Prov., Être comme Job sur son fumier, Être réduit à un état excessif de misère et de souffrance.
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