exil

7e édition

EXIL.

s. m. (On prononce l’L, mais sans la mouiller.)
■  État de celui que l’autorité force à vivre hors du lieu, hors du pays où il habitait ordinairement. Long, fâcheux exil. Envoyer en exil. Aller en exil. Être en exil. Lieu d’exil. Il est revenu, il a été rappelé d’exil, de l’exil, de son exil. Son ambassade est un honnête exil, un honorable exil. Le bannissement est infamant, et l’exil ne l’est pas.
En termes mystiques, La terre est pour l’homme un lieu d’exil, la vie est un temps d’exil.
Exil volontaire, se dit de L’action de quitter le pays où l’on est accoutumé de vivre, soit parce qu’on n’y est pas en sûreté, soit parce qu’on juge son absence utile au bien public. Il évita les poursuites par un exil volontaire. Ce grand homme s’imposa un exil volontaire.
Exil, se dit aussi de Tout séjour dans un lieu qui n’est pas celui où l’on voudrai être, de tout éloignement qui prive de certains agréments qu’on regrette. La ville où nous sommes est pour nous un lieu d’exil. Vivre ainsi loin de vous est une sorte d’exil, est un exil, un véritable exil pour moi.
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