essor

7e édition

ESSOR.

s. m.
■  L’action d’un oiseau qui part librement pour s’élever dans les airs. Un aigle qui prend son essor, qui prend l’essor. Un essor rapide.
Par extension et dans le style soutenu, il se dit De l’âme. Son âme, prenant l’essor, s’élève vers Dieu.
Il se dit figurément de L’action de débuter en quelque chose avec énergie, avec hardiesse et liberté. Arrêter l’essor du talent, du génie. Un sublime essor. Les arts, l’industrie, prirent bientôt leur essor.
Il se dit aussi figurément D’une personne p. 674qui, après avoir été quelque temps dans la sujétion et dans la contrainte, s’en tire tout d’un coup, et se remet en liberté. On tenait ce jeune homme dans une trop grande contrainte, il a pris l’essor, son essor. Dans ce sens, il se dit également des choses. À cette époque, les lettres, les arts, prirent un rapide essor.
Fig., Donner l’essor à son esprit, à sa plume, Parler, écrire avec quelque élévation ou quelque liberté. On dit aussi, Donner l’essor à son génie, à son imagination, etc.
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