engendrer

7e édition

ENGENDRER.

v. a.
■  Produire son semblable. Il se dit De l’homme et des animaux ; mais on ne l’applique guère qu’aux mâles. Engendrer des enfants. Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, etc. Chaque animal engendre son semblable. La vertu d’engendrer. Les théologiens disent, en parlant Des personnes divines, Le Père engendre le Fils de toute éternité.
Il signifie par extension, Produire, faire p. 636naître quelque chose, de quelque manière que ce soit. Le mauvais air engendre des maladies, des catarrhes, des fluxions. Cette nourriture engendre des vers chez les enfants.
Il signifie encore, figurément, Être la cause, l’occasion de quelque chose ; et alors il ne se prend guère qu’en mauvaise part. La diversité d’intérêts engendre les inimitiés, les querelles. Ce testament a engendré bien des procès. L’oisiveté engendre le vice. Prov., La familiarité engendre le mépris.
Prov. et fig., Il n’engendre point la mélancolie, de mélancolie, se dit D’un homme qui vit sans souci, qui est extrêmement gai.
Engendrer, se dit particulièrement, en Géométrie, De ce qui est censé décrire quelque figure, par son mouvement. Le point qui engendre une cycloïde.
Engendrer, s’emploie aussi avec le pronom personnel. L’or s’engendre dans les entrailles de la terre. Les vers qui s’engendrent dans les cadavres. Les procès s’engendrent aisément dans les familles.
Engendré, ée. part. passé.
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