corvée

7e édition

CORVÉE.

s. f.
■  Travail et service gratuit qui était dû par le paysan ou le tenancier à son seigneur, soit en journées de corps, soit en journées de chevaux, de bœufs et de harnais. Corvée ordinaire. Grande corvée. Fâcheuse corvée. Il devait tant de corvées au seigneur. Servir en corvée. Faire ses foins et curer ses fossés, etc., par corvées. Exiger des corvées. Ce seigneur chargeait ses paysans de corvées extraordinaires. Faire travailler à corvées, à la corvée. L’abolition de la corvée.
Il se dit, en termes militaires, de Certains travaux que font tour à tour les soldats d’une compagnie. On a commandé tant d’hommes de corvée. Corvée pour aller chercher les vivres, le bois, etc. Être appointé de corvée, par punition.
Il signifie au figuré, Toute action, tout travail, soit du corps, soit de l’esprit, qu’on fait à regret, avec peine et sans profit. Ce que je fais est un travail ingrat, c’est une corvée, une vraie corvée, une pure corvée. Ce n’est qu’une corvée pour moi. Je me serais bien passé de cette corvée. Exemptez-moi de cette corvée. Épargnez-moi cette corvée. C’est une longue, une rude corvée.
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