correspondre

7e édition

CORRESPONDRE.

v. n.
■  Il se dit Des choses qui se rapportent, qui symétrisent ensemble. L’aile gauche de cet édifice ne correspond pas avec l’aile droite. On l’emploie souvent, dans cette acception, comme verbe réciproque. Ces deux pavillons se correspondent. Les portes de ce corridor se correspondent deux à deux.
Il s’emploie quelquefois au figuré. Cet article correspond à l’article tant de telle loi.
Correspondre, se dit pareillement Des choses qui communiquent entre elles. Cette chambre correspond à telle autre par une galerie. On l’emploie aussi, dans cette acception, comme verbe réciproque. Toutes les pièces de cet appartement se correspondent.
Correspondre, signifie également, Avoir des relations, des communications. L’inondation empêche cette ville de correspondre avec la capitale.
Il signifie aussi, Avoir un commerce de lettres avec quelqu’un. J’ai longtemps correspondu avec un tel. Nous avons cessé de correspondre.
Correspondre, signifie encore, Répondre par ses sentiments, par ses actions, etc., aux sentiments, aux intentions d’un autre. Correspondre à l’affection de quelqu’un. Je vous ai rendu toutes sortes de bons offices, mais vous n’y avez pas correspondu. Cet enfant ne correspond pas aux bonnes intentions de ses parents. Ce sens vieillit.
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