germe

6e édition

GERME.

s. m.
■  T. de Physiologie et d’Histoire naturelle. Il se dit Des rudiments d’un nouvel être, encore adhérent à la mère et non développé par la fécondation. Féconder un germe. Les physiologistes nomment embryon le germe fécondé.
Abusiv., Faux germe, La matière informe qui provient d’une conception défectueuse. Cette femme est accouchée d’un faux germe.
Le germe d’un œuf, se dit, communément, d’Une certaine partie compacte et glaireuse qui se trouve dans l’œuf.
Germe, se dit quelquefois, en Botanique, pour L’ovaire, la partie de la fleur qui devient le fruit lorsque la fécondation s’est opérée. Le germe est ordinairement à la partie inférieure du pistil.
Il signifie aussi, surtout dans le langage ordinaire, La partie de la semence dont se forme la plante. Le germe du blé. Le germe du gland, de l’amande, etc.
Il se dit également de La partie d’une racine bulbeuse ou tubéreuse qui produit une nouvelle plante. Le germe d’un oignon. Une pomme de terre a ordinairement plusieurs germes.
Il se prend encore pour Cette première pointe qui sort d’une graine, d’une bulbe, etc., lorsqu’elle commence à pousser. Les fourmis rongent le germe du blé.
Germe, se dit figurément de Ce qui est le principe, la cause, l’origine de quelque chose. Développer les germes de la vie. Il avait depuis longtemps en lui le germe de cette maladie. Apporter les germes de la peste.
Il se dit pareillement Des choses morales. Un germe de division, de procès, de querelle. Ces germes de rébellion couvaient depuis longtemps. Le germe d’une grande pensée. Étouffer le germe des vices. Les germes de la corruption. Faire éclore, développer le germe des vertus.
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