cens
6e édition
CENS.
s. m. (On prononce toujours l’S.)■
T. d’Hist. ancienne. Dénombrement des citoyens romains ; déclaration authentique qu’ils faisaient, tous les cinq ans, de leurs noms, biens, résidence, etc., par-devant des magistrats préposés pour la recevoir, et qu’on nommait Censeurs : voyez ce mot.
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Cens, en termes de Jurisprudence féodale, Redevance en argent que certains biens devaient annuellement au seigneur du fief dont ils relevaient. Cens et rente. Payer les cens. Cette terre devait tant de cens. Abandonner la terre pour le cens. Cette dernière phrase signifie aussi, figurément, Renoncer à un bien, parce qu’il est plus onéreux que profitable.
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Cens, se dit encore de La quotité d’imposition nécessaire pour être électeur ou éligible. Le cens électoral. Le cens d’éligibilité. Élever, abaisser, réduire le cens. Il ne paye pas le cens exigé.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- cène, n. f.
- cenelle, n. f.
- c'en est fait, loc. [5e édition]
- cénesthésie, n. f.
- cénesthésique, adj.
- cénobite, n. m.
- cénobitique, adj.
- cénobitisme, n. m.
- cénotaphe, n. m.
- cénozoïque, n. m.
- cens, n. m.
- censé, -ée, adj.
- cense, n. f. [7e édition]
- censément, adv.
- censeur, n. m.
- censier [I], adj. m. [7e édition]
- censier, ière [II], n. [7e édition]
- censitaire, n. m. et adj.
- censive, n. f. [7e édition]
- censorat, n. m.