trêve

5e édition

TRÊVE.

subst. f.
■  Cessation de tous actes d’hostilité pour un certain temps, par convention faite entre deux États, entre deux parties qui sont en guerre. Trêve de tant de jours, de mois, d’années, pour tant de jours. Trêve pour longues années. Longue trêve. Faire, demander, accorder une trêve. La trêve va expirer. Prolonger la trêve. Trêve générale. Trêve particulière. Rompre, enfreindre la trêve.
On appelle Trêve marchande, Une p. 693trêve durant laquelle le commerce est permis entre deux États qui sont en guerre.
On nomme Trêve dans quelques endroits, ce qu’ailleurs on appelle Succursale.
Trêve, signifie figur. Relâche. Son mal ne lui donne point de trêve, ne lui donne ni paix ni trêve. Donnez quelque trêve à votre esprit.
On dit figurément et communément, Trêve de cérémonie, trêve de complimens, pour, Ne faisons plus de cérémonie, plus de complimens.
On dit aussi, Trêve de raillerie, faisons trêve à nos railleries, pour, Cessons de railler ; et, Faites trêve à vos plaintes, pour, Suspendez vos plaintes.
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