muid

5e édition

MUID.

s. m. (Le D ne se prononce point.)
■  Certaine mesure dont on se sert pour les liquides, les grains, et pour plusieurs autres matières, comme sel, charbon, plâtre, chaux, etc. et qui est de différente grandeur selon les différens Pays. Un muid de blé mesure de Paris tient douze setiers. Un muid de vin tient deux cent quatre-vingt-huit pintes. Cette terre rend tant de muids de froment, tant de muids d’avoine, d’orge. Combien avez-vous recueilli de muids de vin ? Il faut tant de muids de vin par an dans cette maison. On y boit tant de muids de vin par an. On paye tant d’entrée par muid. Un muid de charbon. Un muid de sel. Un muid de chaux. Un muid de plâtre.
■ Muid, se dit plus particulièrement Du vaisseau, de la futaille qui contient la mesure d’un muid de vin ou de quelque autre liqueur. Il n’y a plus guère de vin dans ce muid, il le faut hausser. Percer un muid. Ce muid n’est pas de jauge. Il fit défoncer un muid de vin devant sa porte en signe de réjouissance. Ce muid s’en va, s’enfuit, c’est-à-dire qu’Il ne retient pas bien la liqueur qui est dedans.
On dit familièrement d’Un homme fort gros, qu’Il est gros comme un muid.
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