fléchir

5e édition

FLÉCHIR.

v. a.
■  Ployer, courber. En ce sens il n’est guère d’usage à l’actif qu’en ces phrases : Fléchir le genou. Fléchir les genoux.
Il est aussi neutre ; et l’on dit dans ce sens : Cette poutre commence à fléchir. Ce fer rompra plutôt que de fléchir. Il faut que tout genou fléchisse au nom de Jésus.
On dit, Fléchir sous le joug, et absolument Fléchir, pour dire, Se soumettre, s’abaisser. Tout fut obligé de fléchir sous le joug. Tout le monde fléchissoit devant lui. Tout fléchit sous les lois de la destinée.
Fléchir, se dit encore figurément à l’actif, pour dire, Émouvoir à compassion, toucher de pitié, adoucir, attendrir. Fléchir ses Juges. Se laisser fléchir aux prières, par les prières. Il est inexorable, rien ne le fléchit. Cela est capable de fléchir les cœurs les plus durs, les plus barbares. Fléchir la dureté, la cruauté d’un tyran.
Il est aussi neutre, et signifie, Cesser de persister dans des sentimens de dureté ou de fermeté. C’est un homme doux et qui fléchit aisément. Il est inébranlable, il ne fléchit point. Il ne sait ce que c’est que de fléchir. Il commence à fléchir.
Fléchi, ie. participe.
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