teinture
3e édition
TEINTURE.
substant. fém.■
Liqueur préparée pour teindre. Préparer de la teinture. Mettre des étoffes à la teinture. Donner la teinture trop chaude à une étoffe.
Il se prend aussi, pour L’impression de couleur que cette liqueur laisse sur les étoffes, & sur les autres choses que l’on teint. Du drap d’une belle teinture, d’une bonne teinture, d’une vilaine teinture. Ce drap a bien pris la teinture. Cette teinture s’en va à l’eau.
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Teinture, En termes de Chymie, signifie, La substance la plus subtile d’un minéral, ou d’un végétal, tirée par le moyen de quelque liqueur que ce soit. Tirer de la teinture des fleurs de pêcher avec de l’eau. Les acides tirent la teinture des plantes. Teinture de roses. Teinture d’or. Teinture d’antimoine. Teinture de corail. Teinture de Mars, &c.
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Teinture, Signifie figur. Connoissance superficielle dans quelque science, dans quelque art. Il avoit déja quelque teinture de Philosophie. Il n’a pas la moindre teinture de Théologie. Avoir quelque teinture, une légère teinture des Belles-Lettres.
Il signifie aussi, L’impression que la bonne ou mauvaise éducation laisse dans l’ame. Il a été nourri parmi de prétendus esprits forts, il lui en est demeuré une teinture, quelque teinture de libertinage. Il a été instruit par des gens de bien, il lui est resté quelque légère teinture de piété.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- teignerie, n. f. [5e édition]
- teigneux, euse, adj.
- teillage, n. m.
- teille, n. f.
- teiller, v. tr.
- teilleur, euse, n.
- teindre, v. tr.
- teint, n. m.
- teinte, n. f.
- teinter, v. tr.
- teinture, n. f.
- teinturerie, n. f.
- teinturier, ière, n.
- tek, n. m.
- tel, telle, adj.
- télamon, n. m.
- télédynamique, n. f.
- télégramme, n. m.
- télégraphe, n. m.
- télégraphie, n. f.