le, la, les

6e édition

[II.] LE, LA, LES.

↪ voir aussi : [I.] Le, la, les (article)
■  Pronoms relatifs, dont le premier est pour le genre masculin, le second pour le féminin, le troisième pour les deux genres au pluriel. Ils accompagnent toujours un verbe, et ils remplacent un substantif déjà exprimé. Voilà un bon livre, je vous engage à le lire. Vous avez mon chapeau, rendez-le-moi. Dès que ma sœur sera arrivée, j’irai la voir. Il avait mille francs, et il les a dépensés. Quand vous aurez des nouvelles, faites-les-moi savoir. Je me regarde comme la mère de cet enfant ; je la suis de cœur, je la suis par ma tendresse pour lui. Le livre que vous cherchez, le voici. Dans cette phrase, le voici est l’équivalent de vous le voyez.
Le, tient quelquefois la place, soit d’un adjectif, soit d’un verbe, ou plutôt d’une proposition ; alors il signifie Cela, et il est invariable. Cette femme est belle et le sera longtemps. Je n’ai pas été enrhumée de l’hiver, et je le suis depuis les chaleurs. Si j’étais mère, je le serais avec toute la tendresse imaginable. Ils ne sont pas encore habiles, mais ils le deviendront. Nous devons défendre l’honneur et l’intérêt de nos parents, quand nous le pouvons sans injustice.
Le et La, toutes les fois qu’ils sont devant un verbe qui commence par une voyelle, s’élident dans l’écriture et dans la prononciation : Je le vis, je l’aimai. Je la reconnus, je l’appelai. Je dois l’aimer, et je l’aime. Quand Le est après le verbe, s’il est suivi d’une voyelle, il ne s’élide point en écrivant, mais il s’élide en prononçant : Voyez-le à son retour. (On prononce Voyez-l’ à son retour.) Dans le même cas, La ne souffre pas d’élision : Ramenez-la à son devoir.
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