mors

MORS

nom masculin
Étymologie : xiie siècle, au sens d’« action de mordre, morsure » ; xive siècle, au sens moderne. Emprunté du latin morsus, « morsure ».
1.  Appareil qui se place dans la bouche du cheval pour le gouverner. Les branches, l’embouchure, la gourmette d’un mors. Mors à bossettes. Mors de bride, mors de filet. Ce mors blesse la bouche de votre cheval. Un cheval qui joue avec son mors, qui mâche son mors, qui hoche du mors. Porte-mors, voir ce mot.
▪  Expr. Prendre le mors aux dents, se dit d’un cheval qui, serrant le mors entre ses mâchoires, le rend immobile et s’emporte, sans que le cavalier ou le cocher puisse le retenir.
▪  Fig. Se dit parfois d’une personne qui cède soudain à ses impulsions, ou s’emporte subitement. On lui a fait un léger reproche, il a pris le mors aux dents. Se dit aussi d’une personne qui montre soudain une agitation, une activité inhabituelle.
2.  Marque de domaine : technique. Chacune des mâchoires d’une pince, d’un étau, d’un dispositif de serrage, etc. – Marque de domaine : reliure. Rainure qu’on pratique de chaque côté du dos d’un volume pour y loger le carton de la couverture ; la charnière qui se fait à cet endroit, entre le dos et les plats.
3.  Mors du diable, nom populaire d’une scabieuse très commune dans nos contrées.
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