conte

CONTE

nom masculin
Étymologie : xiie siècle. Déverbal de conter (voir Compte).
1.  Court récit d’aventures imaginaires, de caractère souvent merveilleux. Un conte en vers, en prose. Les Mille et Une Nuits sont un recueil de contes arabes. Les contes du Moyen Âge. Les contes licencieux de Boccace et de La Fontaine. Un conte philosophique, fantastique, cruel, réaliste, humoristique, satirique. Un conte bleu, voir Bleu. Un conte de fées. Les contes de fées enchantent l’imagination des enfants. Fig. Elle croyait vivre un conte de fées, une aventure merveilleuse, un rêve impossible.
 Titres célèbres : Contes de ma mère l’Oye, de Perrault (1697) ; Contes drolatiques, de Balzac (1832-1837) ; Contes cruels, de Villiers de l’Isle-Adam (1883) ; Contes du chat perché, de Marcel Aymé (1934-1958).
2.  Péj. Récit que son auteur donne pour vrai, mais qu’on se refuse à croire. C’est là pure invention, votre histoire n’est qu’un conte ! Défiez-vous de lui : c’est un faiseur de contes. Un conte en l’air, un conte de bonne femme, un conte à dormir debout, un tissu de balivernes et de mensonges.
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