étrier

6e édition

ÉTRIER.

s. m.
■  Espèce d’anneau de fer ou d’autre métal, qui pend à droite et à gauche par une courroie à une selle de cheval, et qui sert à appuyer les pieds du cavalier. Mettre, avoir le pied à l’étrier pour monter à cheval. Il est ferme sur ses étriers. Porter les étriers courts, longs. Accourcir, allonger les étriers d’un point, de deux points. Ces étriers sont-ils à votre point ? Tenir l’étrier à quelqu’un lorsqu’il monte à cheval. Se lever sur les étriers.
Perdre les étriers, Retirer involontairement les pieds des étriers.
Le vin de l’étrier, Le vin que l’on boit au moment du départ. On dit dans le même sens, Le coup de l’étrier.
Le pied de l’étrier, Le pied gauche de devant du cheval, qu’on appelle aussi Le pied du montoir.
Par extension, Avoir le pied à l’étrier Être au moment de partir.
p. 695Fig. et fam., Avoir le pied à l’étrier, Commencer une carrière, une profession ; ou Être à portée d’avancer, de faire fortune. Enfin vous voilà placé, vous avez le pied à l’étrier. Dans un sens analogue, On lui a mis le pied à l’étrier.
Fam., Avoir toujours le pied à l’étrier, S’arrêter peu dans un même lieu, faire de fréquents voyages.
Courir à franc étrier, Courir la poste à cheval.
Fig. et fam., Être ferme sur ses étriers, Défendre ses sentiments, persister dans ses résolutions avec fermeté, sans se laisser ébranler.
Fig., Tenir l’étrier à quelqu’un, L’aider dans quelque entreprise. Faire perdre les étriers à quelqu’un, Le déconcerter.
Bas à étrier, Bas qui, au lieu de pied, ont seulement une espèce de bande qui passe sous le pied en forme d’étrier.
Étrier, se dit par similitude, en Chirurgie, d’Un bandage dont on se sert pour la saignée du pied.
Il se dit également, en Architecture, d’Une pièce de fer en forme d’étrier, qu’on emploie pour soutenir une poutre.
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