accabler

5e édition

ACCABLER.

v. act.
■  Abattre par la pesanteur, faire succomber sous le poids. La maison est tombée, et a accablé tous ceux qui étoient dedans. Il fut accablé sous les ruines. Ils furent accablés de la chute d’une muraille.
p. 11On dit à peu près dans le même sens, Être accablé par le nombre, par la multitude des ennemis.
Il se dit aussi par exagération pour, Surcharger. Il portoit un fardeau dont il étoit accablé. Vos bontés m’accablent. Ce dernier est une phrase badine pour repousser la plaisanterie.
Il se dit figurément, De la plupart des choses considérées comme un poids qui accable. Le travail, les affaires l’accablent. Ne vous laissez point accabler au mal, à la douleur, à la tristesse. Il est accablé de dettes, de misère. Il est accablé de visites. Le sommeil l’accable.
On dit, Accabler quelqu’un de reproches, l’accabler d’injures, pour, Lui faire de grands reproches, lui dire beaucoup d’injures.
On dit aussi, Accabler quelqu’un de biens, de grâces, de bienfaits, de présens, pour, Le combler de biens, de grâces. Il a été trahi par un homme qu’il avoit accablé de biens.
Il se dit aussi avec le pronom personnel. S’accabler de travail.
Accablé, ée. participe.
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